SensiVie

ultrasensibilité

Maisonnée amicale / Décembre 2024

Tu veux expérimenter une fraternité bienveillante constituée d’un « cocon » de 8 personnes ultrasensibles, qui désirent se ressourcer ensemble, échanger de manière authentique sur une thématique concernant la haute sensibilité et achever (ou démarrer) ce moment par une auberge espagnole conviviale ?La maisonnée amicale est une invitation pour toi.Chaque maisonnée se déroule tour à tour dans la maison d’un des adhérents ou participants réguliers aux activités de de l’association SensiVie. L’intention est d’échanger à partir d’une thématique autour de la haute sensibilité, de manière authentique, profonde et légère à la fois, en venant tel qu’on est.  Pour ce mois de décembre 2024, la thématique: « Moi,  ultrasensible, suis-je par nature spirituel.le ? » se veut être un moment de questionnement (sans prise de tête) sur ma reliance au Divin (à ne pas confondre avec le religieux). Ce sera le 22/12 chez Najlaé B. de 12h à 17h. C’est intéressant de regarder mes croyances, mes choix et mes désirs en ce qui concerne ma relation au “plus grand que soi” et ce que j’en retire pour avancer dans ma vie de personne à la sensibilité élevée. La maisonnée n’est ni un cercle de paroles (thérapeutique), ni un club, ni un groupe de réflexion ou de travail, ni un enseignement avec un conférencier, mais davantage un espace-temps proposé, de manière cocooning, détendue et amicale pour échanger à partir de nos vécus et expérimenter la fraternité bienveillante.  Le déroulé: une personne du groupe accueille chez soi ( à tour de rôle, si l’envie et la possibilité est présente bien entendu ) 8 personnes maximum pour un temps de partage autour de la thématique abordée + un temps de partage d’un repas ( style auberge espagnole). Pourquoi 8 personnes ? L’échange est davantage facilité dans un groupe pas trop important; ce qui est précieux pour les personnes ultrasensibles.  La rencontre dure 3h, en général un vendredi, un samedi ou un dimanche en fin de journée et, tous les 2 mois environ. Exceptionnellement, cela pourra être en journée (et durera plus longtemps) pour profiter pleinement d’ un temps spécial: rentrée, fin d’année… Le principe est facile: chacun / chacun.e, inscrit.e par la billetterie gratuite sur Hello Asso/ Sensivie, apporte son cahier et son crayon ainsi que quelque chose à partager pour le repas (à manger et à boire).  Ces rencontres sont mixtes, avec le souhait d’attitudes et de paroles de non jugement, de tolérance et de respect. Je précise que SensiVie n’est en aucun cas assimilée à un club de rencontres amoureuses !  INSCRIPTION NECESSAIRE, même si la maisonnée est gratuite: ICI  

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Maisonnée amicale / Octobre 2024

Tu veux expérimenter une fraternité bienveillante constituée d’un « cocon » de 8 personnes ultrasensibles, qui désirent se ressourcer ensemble, échanger de manière authentique sur une thématique concernant la haute sensibilité et achever (ou démarrer) ce moment par une auberge espagnole conviviale ? La maisonnée amicale est une invitation pour toi. La rencontre prochaine, le 26/10, je la propose autour de la thématique: « Et si j’avais l’audace de vivre mon ultrasensibilité ? «  Pour la reprise des activités de l’association SensiVie, j’ai pensé bon de se retrouver pour échanger sur le points de fragilité et les points de force de notre vie actuelle, en tant qu’ultrasensible. La bienveillance requise dans ce petit groupe permettra à chacun.e, tel.le qu’il/ elle est, de s’observer et de se montrer en vérité . C’est un bon début pour oser vivre « dans la vraie vie » avec sa haute sensibilité, cette caractéristique qui, parfois, est dérangeante pour les autres… INSCRIPTION ICI Dans chaque maisonnée, l’intention est de pouvoir déposer et être accueilli.e avec ses difficultés, ses questionnements et ses désirs profonds. Des questions te seront posées pour te permettre de prendre du recul, pour t’inviter à observer avec clarté et lucidité ton fonctionnement et choisir un pas ou des pas à poser pour aujourd’hui et demain… Aucune comparaison à faire avec d’autres, aucune leçon à revevoir ou aucun jugement sur ses essais-erreurs, ses tentatives ou ses manquements. On est là pour faire des prises de conscience et apprendre les un.es des autres et repartir avec courage et confiance dans sa vie, dans la Vie. Merci de réserver à l’avance, via la Billetterie gratuite sur HelloAsso (lien ci-dessous). Rencontre pour 8 personnes maximum. Bien coeurdialementLydia INSCRIPTION ICI

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Maisonnée amicale Juin 2024

Tu veux expérimenter une fraternité bienveillante avec d’autres personnes ultrasensibles, qui désirent se ressourcer ensemble, échanger de manière authentique sur une thématique concernant la haute sensibilité et achever ce moment par un temps convivial autour d’une auberge espagnole ?  La maisonnée amicale est une invitation pour toi. La rencontre du mois d’avril, je la propose autour de la thématique: La rencontre du mois de juin, je la propose autour de la thématique: « Ultrasensibilité & relation amoureuse, un combo gagnant pour soi ? » La relation amoureuse, et la relation affective en général, est une relation recherchée vivement par les personnes hautement sensibles qui aspirent à une vie faite de connexions authentiques et empreintes de douceur, de bienveillance et d’enrichissement mutuel. Dans cette maisonnée, l’intention est de pouvoir déposer et être accueilli.e avec ses difficultés, ses questionnements et ses désirs profonds. Des questions te seront posées pour te permettre de prendre du recul, pour t’inviter à observer avec clarté et lucidité ton fonctionnement et choisir un pas ou des pas à poser pour aujourd’hui et demain… Aucune comparaison à faire avec d’autres, aucune leçon à revevoir ou aucun jugement sur ses essais-erreurs, ses tentatives ou ses manquements. On est là pour faire des prises de conscience et apprendre les un.es des autres et repartir avec courage et confiance dans sa vie, dans la Vie. Merci de réserver à l’avance, via la Billetterie gratuite sur HelloAsso (lien ci-dessous). Rencontre pour 8 personnes maximum. A tout bientôt Lydia RESERVATION PAR BILLETTERIE 

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Photo d'un Hérisson avec un couronne

Vivre avec sa haute sensibilité, passer du mode réactif au mode créatif

Vivre son hypersensibilité en mode « hérisson », c’est chose malheureusement commune pour un bon nombre de personnes à la sensibilité élevée. Un hérisson est un animal inoffensif, qui est souvent la proie des prédateurs comme le renard, le loup, le blaireau… Il n’a d’autre manière de se protéger que de se rouler en boule et d’ériger ses piquants,  pour opposer une forte barrière à ses attaquants. Vivre sa haute sensibilité comme quelque chose « d’hyper », qui nous gêne, que l’on trouve ridicule, que l’on cherche à cacher car cela nous fait souffrir, etc, je le compare au comportement du hérisson face à ses adversaires. D’emblée, une personne à la haute sensibilité se vit en mode réactif dans la plupart des domaines de se vie. Je précise que ce mode est courant, tant qu’on n’a pas mis à la conscience et à la connaissance de soi la manière dont on fonctionne, avec cette atypie. Ce mode réactif va survenir dans toutes les situations où on est en relation: avec son incarnation (son corps, son image, son mental, ses émotions, son énergie…), avec les réalités du monde physique (argent, temps…), avec autrui (communication, compréhension, expression, sentiments, besoins…). Je fais ce constat, sans jugement et avec compassion, pour le chemin que j’ai parcouru et pour l’espoir que cela peut vous donner, si vous me lisez. Car ce que je lis, ce que j’entends et ce que je vois souvent, quand des personnes hypersensibles parlent de leur vie au quotidien, c’est « l’enfer ». Je peux tout à fait comprendre, car l’enfer, c’est bien ici, sur terre, quand on se sent « enfermé.é » dans uns prison intérieure, qui nous coupe de relations saines, avec soi, avec autrui, avec le monde extérieur. Lorsqu’on vient de réaliser qu’on est atypique, on peut se sentir soulagé.e, de comprendre enfin pourquoi on se sent en décalage par rapport au monde. On peut se sentir apaisé.e de savoir qu’on n’est pas un extraterrestre, car d’autres fonctionnent comme nous . Ainsi, on n’est pas tout.e seul.e au monde, avec notre différence, invisible à l’oeil nu certes, mais pourtant bien réelle dans nos ressentis et nos sens ! Vivre sa haute sensibilité en mode apaisé, serein et créatif, ça se construit. Mais voilà, passé le temps de la « révélation » de notre hypersensibilité, il est un autre temps encore inconfortable pour arriver à mener une vie unifiée, apaisée et joyeuse. J’ai été témoin d’un certain nombre de transformations de vie; ce qui me fait dire que, OUI, c’est possible de vivre une vie heureuse avec son haut potentiel sensible. Dans le terme HPS, il y a le P de potentiel. Cela signifie que c’est un potentiel, qui est à exploiter, comme c’est le cas quand on trouve une mine d’or. Exploiter son potentiel sensible, cela va demander des efforts et du temps. Sans cela, en effet, ce potentiel peut rester à l’état de friches. C’est là que peuvent survenir alors, avec la durée, la frustration, la colère même ou le dégoût, la culpabilité, la honte, mais encore la peur, l’angoisse. Pour moi, ces symptômes sont synonymes de ce syndrome de l’isolement, cet « enfer », qui nous coupe de nos belles ressources enfouies et des relations avec l’extérieur. Ce syndrome peut s’installer sournoisement, si on se cherche des excuses, en brandissant notre HPS ou les autres qui ne le seraient pas, comme des coupables. Mais la vie est bien plus que cette binarité, avec ces polarités positive et négative. La vie est équilibre et recherche d’homéostasie constante entre les polarités positive et négative, masculine et positive, d’ombres et de lumières… Ainsi, un choix doit se faire pour vivre dans la vraie vie, avec cette caractéristique qu’est le HPS. Cette prise de décision, elle revient à chacun.e : c’est la liberté de choisir une vie souveraine, puissante et enrichissante, par choix de comprendre, d’apprivoiser et d’assumer sa haute sensibilité. La sensibilité élevée n’est pas un handicap, une maladie ou un aspect morbide de notre personnalité. La sensibilité élevée est un chemin magnifique de connaissance et de relation à soi , aux autres et au monde. Alors, es-tu prêt.e à l’emprunter ? Es-tu prêt.e pour vivre ta sensibilité en mode créatif ? J’aime, sur cette photo du hérisson avec cette jolie couronne confectionnée de strass multicolores, voir percer la souveraineté de ce petit animal, à priori craintif. Une jolie métaphore pour transformer notre hypersensibilité en ultrasensibilité, cette sensibilité pleinement acceptée et assumée. Oui, c’est tout à fait cela: quand tu te connais mieux, alors ta vie prend une allure de terrain d’expérimentation et non plus de lutte, d’enfermement ou de tensions perpétuelles. « Le besoin de créer est dans l’âme comme le besoin de manger dans le corps. » nous dit Christian Bobin. Devenir conscient.e de ce qui se joue à l’intérieure de soi, en relation avec l’extérieur, permet d’avoir une connaissance, une prise de recul et une liberté d’action. L’être humain, par excellence, est un être de conscience. D’où son pouvoir créateur, quand il décide de choisir et de prendre des décisions gouvernées non par ses instincts, mais bien pas son coeur et sa mission d’âme. Je ne sais pas si tu l’as compris, mais tu as vraiment de l’or entre les mains, chère belle âme sensible. Tu as à ta portée une multitude d’outils naturels pour créer ta vie: tes ressentis, tes émotions, tes pensées et ton intuition. Une fois que tu acceptes de « déposer les armes » (ces piquants de protection qui sont dirigés vers le monde, mais souvent aussi contre soi) , alors ta vie peut devenir celle que tu rêves, celle que tu inventes, celle que tu crées à chaque instant. Le crois-tu ? Si tu as besoin d’aide un moment, sur ton chemin de connaissance de toi et de transformation, je serais bienheureuse de pouvoir être ton guide temporel, afin que tu puisses reprendre les rênes d’une vie pleine de créativité (terme pris au sens large, pas forcément au sens artistique du terme). Je terminerai cet article, avec une citation de Carl Rogers à méditer:

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Bouquet de fleur en forme de Cœur sur un fond Rose

D’hypersensible à ultrasensible

Vous aimez comme moi parler d’un sujet de manière concise et précise? Tout simplement parce que votre cerveau, qui traite énormément d’informations, de manière certainement plus subtile que la moyenne des personnes, a besoin de clarté pour faire des liens et pour mieux comprendre, voire pour »engranger ». Depuis que je suis petite, je sais que je fonctionne comme cela, sans savoir la raison : sans une compréhension claire et simple de notions, pas d’apprentissage possible pour moi. Apprendre par coeur, « bêtement », n’a aucun sens pour moi. Et pour vous, c’est comment? Maintenant, je sais que c’est lié à mon fonctionnement particulier d’hypersensible. Alors, PARLONS FRANCHEMENT DE HAUTE SENSIBILITE en retraçant « l’histoire » des termes employés pour en parler. Si je vous disais que j’ai failli en perdre mon latin… désormais, j’ai trouvé cohérence et simplicité pour définir cette sensibilité élevée. L’utilisation de superlatifs, comme « hyper », « super » ou encore « ultra » sensibilité est devenue commune pour parler d’une sensibilité exacerbée, intense, voire extrême, tant dans le domaine physique que moral. Le dictionnaire ne fait pas la distinction d’ailleurs entre ces superlatifs, même si leurs racines et leurs usages se différencient. Les préfixes intensifs « hyper » et « ultra » ont le même sens de « au-dessus, au-delà », mais le premier est grec, le second latin. Le préfixe « super » semble indiquer un degré moins intense qu’ »hyper ». En réalité, ces superlatifs ne semblent guère être une bonne façon de désigner l’extrême sensibilité. Voyons ce qu’il en est dit, depuis quelques années… En 1996, Elaine et Arthur Aaron, deux psychologues et chercheurs américains, introduisent le terme « Highly sensitiv person« , pour définir les personnes « hypersensibles » (traduction francophone). Ce terme recouvre tout autant l’hyperesthésie que l’hyperémotivité, vécues de manière douloureuse et souffrante. En 2015, Saverio Tomasella , psychanalyste et écrivain franco-suisse, crée le terme d’ultrasensibilité, qui est synonyme d’une haute sensibilité vécue et assumée positivement. On parle toujours d’hyper esthésie, mais aussi d’hyper empathie, d’un grand sens des détails, de compréhension subtile, de créativité et d’intuition. On peut donner des exemples chez les artistes, les inventeurs, les visionnaires… Aujourd’hui, plusieurs scientifiques s’accordent pour parler de Haut Potentiel Sensible (HPS). Il y a véritablement, dans ce terme, l’idée de regarder la haute sensibilité comme un potentiel à explorer, comme pourrait l’être le Haut potentiel intellectuel (HPI). La hauteur marque ainsi une intensité sans excès péjoratif. Il s’agira donc de parler plus volontiers de « sensibilité élevée », de «haute sensibilité » ou « de haut potentiel sensible ». QUE DIRE DE CES TERMES QUI PEUVENT ÊTRE VECUS COMME DES ETIQUETTES ? Autrement dit: est-ce que cela ne va pas effrayer les 30% de HPS de la population occidentale, d’employer des termes potentiellement réducteurs, enfermants et stigmatisants ? En effet, les personnes à la sensibilité élevée n’aiment pas être rangées dans des cases. Souvent, elles ont souvent subi un étiquetage, dès leur plus tendre enfance, par leur entourage : trop chochotte, trop timide, trop émotive, trop compliqué.e, d’humeur trop changeante, pas assez adapté.e, pas assez concentré.e, pas assez calme, etc Les personnes HPS ont une manière bien à elles d’être au monde et de fonctionner, qui est souvent « anti-conformiste », voire rebelle, par rapport aux codes sociaux dits « normaux ». C’est donc légitime pour elles de ne pas vouloir accepter, de prime abord, une étiquette qui n’embrasserait pas la totalité de ce qu’elles sont. Je fais référence ici à Carol Pirotte* qui explique que ces « mots-îles » (HPS, sensibilité élevée, ultrasensibilité, etc) peuvent être une proposition d’un espace possible où il est bon aussi de découvrir d’autres personnes toutes aussi riches que diverses. C’est comme un premier pas aidant que de savoir, sur cette « île de la sensibilité élevée », qu’ on n’est pas seul.e et qu’on peut y puiser des forces, des informations, prendre soin de soi avant ou en même temps que de poursuivre le voyage au coeur de soi. En d’autres termes, même si on se retrouve en partie dans cette caractéristique ou dans ce fonctionnement de grande sensibilité, il est certain que chacun.e est unique et a des côtés lumineux et des côtes sombres qui lui sont propres. Être Haut Potentiel Sensible est un cadeau à découvrir et à déballer. Rien n’est dessiné à l’avance dans notre vie. Tout est à inventer… En tant que personne grandement sensible, je trouve ça vraiment magique de reconnaître les « antennes » physiques, émotionnelles, mentales et même spirituelles qui nous ont été léguées, comme autant de merveilleuses opportunités de mieux se connaître, de voir le monde autrement et de co-créer avec lui. Alors pourquoi s’en priver? *Cf: « Êtes-vous ultrasensibles ? » (Pour les anxieux, émotifs, empathiques…) de Carol Pirotte – Préface de Saverio Tomasella

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Regard d'une Femme avec des reflets multicolores

Assumer sa sensibilité élevée, pleinement !

Depuis les travaux de découverte du fonctionnement de l’hypersensibilité, par la chercheuse et psychologue américaine Elaine Aron (dans les années 90), bon nombre d’ouvrages sont sortis sur cette thématique. Au gré de l’évolution de la recherche et des témoignages de personnes hautement sensibles, il me semble aujourd’hui facile de se documenter sur ce qu’est la haute sensibilité. Vous me direz qu’il n’y a qu’un pas, de la compréhension au fait d’assumer sa sensibilité élevée. Mais… Il est juste de dire que le chemin peut sembler simple pour certains, et plus compliqué pour d’autres. Oui, il y a un certain nombre d’étapes pour oser être soi, simplement et s’assumer pleinement. Chacun.e peut y parvenir, selon son rythme et grâce à son engagement pour transformer son regard sur son histoire et sa haute sensibilité (si on la vit comme une faiblesse). J’utiliserai dans cet article plusieurs manières de nommer l’hypersensibilité. Vous pouvez vous référer à cet autre article de mon blog: « D’hypersensible à ultrasensible » Voici  3 étapes qui sont aussi 3 façons, d’après moi,  d’assumer son haut potentiel sensible. S’aimer avec sa caractéristique, différente des autres. Comme une personne comprend de quelle maladie elle souffre grâce au diagnostic posé, on peut, par la révélation de son hypersensibilité, mettre des mots et du sens sur une souffrance, un décalage, un sentiment d’incompréhension ou d’inadaptation vécus parfois depuis de longues années. C’est un constat de comprendre que cette différence n’est ni une maladie, ni une tare, ni un handicap. Cette différence de ressentis et de fonctionnement s’enracine dans le cerveau et ses connexions neuronales haut dessus de la moyenne. La personne hautement sensible a une sensibilité accrue à son environnement et aux stimuli qui l’ entoure, de manière externe et de manière interne. Etre né.e hautement sensible,  faiblesse ou force  ? Ce sont 2 facettes d’une même médaille . Faiblesse, oui, si on pense à l’adaptation quasi nulle aux modèles et aux normes du système ambiant, que ce soit au niveau familial, éducatif ou sociétal. Par définition, la personne à la sensibilité élevée perçoit que son bonheur ne se trouvera pas dans la norme. Tant qu’elle n’aura pas compris sa différence, elle cherchera tout simplement à la gommer, à la fuir, à la combattre pour être reconnue, valorisée, aimée. Elle risque de souffrir longtemps, à jouer ce jeu du contorsionniste et de la suradaptation… jusqu’à ce qu’elle saisisse que le problème ne vient pas d’elle. Force, c’est certain, si on pense à ce cadeau extraordinaire qu’offre la sensibilité élevée: l’accès à un grand nombre d’informations rapides et intuitives, qui peuvent servir dans bon nombre de domaines: créativité, écoute active, empathie, innovation, authenticité… Modifier la perception de sa haute sensibilité, en saisissant qu’elle est, en définitive, un véritable don, est donc une étape importante pour s’assumer. Changer son regard pour oser être soi, c’est apprendre à s’aimer de manière inconditionnelle. Selon les expériences vécues dans son passé, il faut être conscient.e que cette transformation du regard sur soi, pour accéder à une estime profonde et enracinée, va demander du courage. Travail d’introspection, guérison des blessures du passé, libération des croyances limitantes, passages à l’action pour changer des habitudes de vie d’auto-sabotage… autant de sorties de sa zone de confort pour apprendre à s’aimer tel que l’on est, avec ce trait de caractère extraordinaire qu’est la forte sensibilité. Vivre entièrement « Dans la vie, on a toujours le choix: aimer ou détester, assumer ou fuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant. » Nelson Mandela Se regarder avec cet oeil d’amour inconditionnel, avec ses ombres et ses lumières, avec ses failles et ses qualités, avec ses peurs et ses désirs, c’est renouer avec une relation plus honnête vis-à-vis de soi et plus apaisée également. Quand on apprend à développer une reliance à soi, plus consciente, plus juste et plus aimante, on apprend aussi à vivre de manière pleine et intense. Ce qui sous-tend des actions plus ajustées à ce que l’on désire profondément. Ainsi, on n’est plus mené.e tout le temps par ses peurs (de manquer, d’être rejeté.e, d’être trahi.e, d’être vide, d’être débordé.e…), mais on agit de plus en plus à partir de cet espace en soi rempli d’en-vies, de désirs profonds de vivre et se réaliser totalement, pleinement, joyeusement. Assumer son hypersensibilité, c’est accepter de lâcher les protections et les masques que l’on s’est construit comme blindages au fait de ne pas être « assez », « sans valeur », « mal ou pas aimé ». C’est prendre son courage à deux mains pour oser se montrer vulnérable et aller guérir l’enfant intérieur blessé.  C’est risquer de sortir de sa zone de confort pour aller voir ce que l’on n’a pas forcément envie d’aller regarder, sans savoir encore toutes les potentialités et l’énergie de vie qui vont en ressortir. Je vous conseille fortement le livre de Moussa Nabati, psychanalyste et docteur en psychologie: « Guérir son enfant intérieur -Faire la paix avec son passé « . Voici une petite vidéo où Moussa Nabati explique l’influence de l’enfant intérieur sur la vie professionnelle. Je voudrais souligner qu’il faut aussi s’entourer de personnes vraiment bienveillantes et empathiques, si on décide de faire ce chemin de libération et de guérison. Faire sauter les verrous se fera d’autant plus rapidement et plus efficiente, avec des personnes hypersensibles, coachs ou thérapeutes, qui ont déjà fait ce chemin de libération. Vivre pleinement, c’est aussi, parallèlement à ce chemin de libération, explorer ce qui nous fait vibrer et ce qui nous met en joie. A moins d’être partiellement ou totalement coupé.e de ses ressentis, de ses émotions et de son intuition, l’hypersensible sait et sent, à l’intérieur de soi, ce qui lui fait du bien, ce qui le / la met en mouvement et la rend heureuse. La dimension corporelle est intéressante à intégrer, afin d’explorer, par ses sens, une voie / des voies d’expression : respiration, sport, danse, musique, chant, sculpture, photographie,  arts visuels… Libération, expression et reliance à soi et au monde peuvent se vivre de manière concomitante ou avec des allers et retours. Et c’est cool,

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